Monday, November 29, 2010

Le gaz de schiste ça pue!

Vivement que les Québécois régissent à cette invasion de compagnies privées américaines qui tentent de faire éclater notre sous-sol pour en tirer du gaz. Le gaz de schiste ça pue.

Encore une fois, nous les québécois, devrions opter pour un mode énergitique qui demande de bruler quelque chose dans l'atmosphère. Peut-être pas? Que voulez-vous il y a des modes d'énergie renouvelables maintenant. Merci oH tout puissant être du raisonnement suprême de nous montrer les voies de la science la plus avancée, ici même, au Québec. Merci.

Voici un livre qui permet de s'informer sur ce sujet:


Résumé:
Jusqu'à présent, le débat sur les gaz de schiste au Québec a été dominé, avec raison, par la question environnementale. Les inconnues sont nombreuses et l'industrie n'a pas manifesté une volonté très grande d'aller au-devant des inquiétudes des populations. Malgré ces réserves bien réelles des citoyens, l'industrie continue de se développer à un rythme accéléré dans le reste de l'Amérique du Nord, aux États-Unis, bien sûr, mais aussi ailleurs au Canada.

Extraits:
''En 2006, le gouvernement Charest a offert sur un plateau d’argent à des compagnies privées les permis d’exploration dont Hydro-Québec était titulaire depuis 40 ans, raconte Normand Mousseau dans son ouvrage La révolution des gaz de schiste''

''Le bouleversement technique des dernières années

On connaissait depuis longtemps la présence de méthane libre dans les shales noirs. On savait aussi, depuis plus d'une vingtaine d'années, qu'il était possible de l'extraire avec la bonne technologie. La plupart des observateurs, toutefois, s'entendaient pour reconnaître que cette technique n'était pas viable, avant tout pour des raisons économiques. Même mesurés à l'aulne du gaz naturel liquéfié, les coûts d'exploitation du gaz de shale étaient jugés démesurés.

Tout a changé au milieu des années 2000 alors qu'on commença à extraire des quantités importantes du gaz à partir du shale de Barnett, au Texas, grâce à la fracturation hydraulique. Ce bouleversement technique, arrivé à la une des grands médias américains, en avril 2008, n'est pourtant pas le fruit du hasard. Il représente la conséquence du travail acharné étalé sur une vingtaine d'années de George T. Mitchell, un wildcatter (prospecteur de pétrole qui se spécialise dans les régions délaissées par la majorité de l'industrie) texan.

Pendant longtemps, les pétrolières et les gazières n'ont montré que peu d'intérêt pour la roche-mère où sont créés les hydrocarbures. Elles se sont plutôt concentrées sur les réservoirs naturels vers lesquels migraient ceux-ci, des réservoirs généralement de taille relativement faible faits de roche poreuse recouverte de structures géologiques étanches. Les trouver relève donc, en bonne partie de la chance, surtout dans des régions exploitées depuis longtemps et où il ne reste que les petits réservoirs. Or, ce défi n'existe pas dans le cas des shales gazifère. La roche-mère, qui s'étend sur des kilomètres carrés retient une fraction importante, entre 1 et 10 %, de composés organiques et, encore mieux, de gaz naturel piégé dans les interstices minéraux. Mais comment faire pour accéder à ce gaz ?

Dès 1981, Mitchell se pencha sur la meilleure façon de l'extraire, une idée un peu farfelue au moment où les gisements classiques produisaient plus que le marché ne pouvait absorber. Mais le wildcatter ne se laissa pas décourager. Il travailla durant plus de deux décennies afin de développer la technologie qui allait révolutionner ce secteur énergétique : la fracturation de la roche par l'injection d'eau sous pression grâce à de longs puits horizontaux creusés à travers les couches les plus riches d'hydrocarbures. Évidemment, l'approche finale, fruit d'innombrables essais et erreurs, est plus complexe que la description que l'on vient de donner.

Il ne suffit pas de fracturer la roche ; il faut aussi garder les fissures ouvertes suffisamment longtemps pour que le gaz naturel ait le temps de diffuser jusqu'aux tuyaux collecteurs. Pour ce faire, on ajoute à l'eau de fines particules poreuses, en général du sable, qui bloqueront la fissure tout en laissant passer le gaz naturel, mélangées à un cocktail chimique pour faciliter l'insertion et la rétention de celles-ci.''

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